vendredi 30 avril 2010

"Paysage flamand avec nonnes", L. Wouters



" Je ne pouvais pas dormir, j'aurais pu m'ennuyer à mourir. Mais je rêvais....Ceux-là (ses rêves) m'apportèrent beaucoup. Je tiens qu'une dose d'ennui-donc de rêve-est nécessaire pour grandir. De nos jours, hors du temps scolaire, combien de parents croient-ils indispensable de conduire leurs enfants à d'innombrables clubs ou ateliers culturels, sportifs artistiques? Pas un instant ne reste pour l'ennui. Pas une occasion de rêver-de créer.... Pourquoi la plupart des pédagogues s'imaginent-ils qu'un enfant a toujours besoin d'avoir une occupation?"

jeudi 29 avril 2010

"Ma vie parmi les ombres", R. Millet


"Ce n'est que grâce aux autres
qu'on en apprend un peu plus sur soi."

lundi 26 avril 2010

"Et que le vaste monde poursuive sa course folle", C. McCann


"Pourquoi le vin nous guérit-il de tout?...

Le vin est là pour glorifier les dieux

et faire taire les idiots."

dimanche 25 avril 2010

"Je n'aurai pas le temps", H. Reeves


( la montagne en Arménie)

"Un vieux proverbe arménien affirme que les montagnes ne se rencontrent jamais mais que les vieux amis finissent toujours par se rencontrer."

vendredi 23 avril 2010

"le labyrinthe du pélerin", C. Noteboom


Ne peut-on donc pas s'occuper d'autre chose chez nous que du dossier BHV?


"Femmes et amis ont disparu de mon existence, mais un pays ça ne s'en va pas."

mercredi 21 avril 2010

"La vie en sourdine", D. Lodge


"La première année, le professeur se fraie un chemin à travers le programme. La seconde, il s'y sent presque à l'aise. Quant à la troisième, il domine le sujet, la routine s'installe. Il est temps de changer de cours."

lundi 19 avril 2010

"La cage aux lézards", K. Connelly


à propos des chats sauteurs au Lac Inlé (Birmanie):

"C'est très intéressant ce que les moines peuvent tirer d'un chat. D'ailleurs ces chats m'ont rappelé un tas de gens que je connais qui sautent à la demande."

samedi 17 avril 2010

"Le rapport de Brodeck", P. Claudel


"Les sentiers sont comme les hommes, ils meurent aussi. Peu à peu ils se comblent, se morcellent, se laissent manger par les herbes puis disparaissent. Et il ne faut que peu d'années pour qu'on n'en distingue plus guère que l'échine et que la plupart des êtres finissent par les oublier".

lundi 12 avril 2010

" le Liseur", B. Schlink


réflexion sur le passé nazi du peuple allemand au lendemain de la guerre:

"comment voulait-on qu'ils aient quelque chose à dire à leurs enfants, ces gens qui
avaient commis les crimes nazis, ou les avaient regardé commettre, ou qui avaient détourné les yeux?"

lundi 5 avril 2010

Le Caucase vu par J. Littell


"C'était la première fois que je voyais réellement le Caucase. Souveraine, la chaîne se déroulait comme une immense muraille inclinée, jusqu'aux fonds de l'horizon, on pouvait croire qu'en plissant les yeux on verrait les derniers monts plonger dans la mer Noire, loin sur la droite, et à main gauche dans la Caspienne... C'était beau comme une phrase de Bach".(Dr. Aue dans "les Bienveillantes")

samedi 3 avril 2010

"les Bienveillantes", J. Littell

"Nous ne servons pas le Führer en tant que tel, mais en tant que représentant du Volk ,nous servons le Volk et devons le servir comme le sert le Führer avec une abnégation totale. C'est pourquoi, confronté à des tâches douloureuses, il faut s'incliner, maîtriser ses sentiments, et les accomplir avec fermeté."